depuis Viva la Anarquía
traduit de l’espagnol par sabotagemedia
Nous revendiquons l’incendie d’un guichet automatique de la Banque Nationale de la Bolivie, à nouveau dans la zone de Miraflores, dans les premières heures du jeudi 26 [avril].
Cette banque appartient à l’une des nombreuses institutions qui financent la destruction de la terre dont nous faisons partie.
Nous rejetons l’idéologie du gouvernement et de certaines ONG alter-mondialiste est que le «problème environnemental» est résolu par la construction de routes en dehors des «zones protégées», en jetant des déchets toxiques dans des bassins d’accumulation et non dans les rivières, faisant croire que les considérations minimales aurait moins d’impact sur la tant revendiquée «Pachamama».
Nous en avons rien à chier du développement durable, d’autant plus si ce discours est brandi par des idiot-e-s déguisés en gardien-ne-s de la planète, tout en violant la terre avec leurs projets d’exploitation minière dans l’Est, dans les mines de sel de l’Altiplano, en séchant et inondant des milliers de kilomètres carrés avec leurs centrales hydroélectriques sur la frontière du Brésil.
Le développement durable autant que le capitalisme vert sont une tentative évidente de renforcer le pouvoir, en se montrant préoccupé par les causes de certains groupes réformistes modérés. C’est ainsi qu’ils cèdent à quelques modifications insignifiantes dans leurs projets de dévastation, calmant les esprits des écologistes légalistes et des «citoyens soucieux de l’avenir de leurs enfants».
Nous ne croyons pas au conte de fée et nous avons décidé de nous positionner dans la confrontation directe et non pas dans les demi-mesures, contre toutes les formes de domination, de prendre les armes contre l’urbanisation écrasante.
Action en solidarité.
De chaleureuses salutations se dissipent avec la fumée de cette action, traversant avec force et rapidité les plateaux, vallées, forêts et les mers, aspirant à atteindre tous ceux/celles qui, dans les cages du système, se maintiennent en guerre constante.
Nous élevons le poing avec les camarades emprisonné-e-s en grève de la faim en Grèce.
Force camarades Christos Tsakalos et Damianos Bolano!
Force à tou-te-s les prisonnier-e-s anarchistes de la guerre sociale au Chili!
De l’affection pour les camarades Marco Camenisch et Gabriel Pombo da Silva.
Unas Noctilucas descarriadas [Quelques Lucioles égarées/séparées du troupeau]
FAI / FRI
